…non il n’est pas l’Empereur romain pyromane.

Il est seulement ce gros chien noir (nero : noir, donc Nerone, le grand noir) qui n’est pas à nous de propriété – mais celui de nos proprios – mais après tout il est le nôtre, à nous tous, à eux et à nous.

Il a été abandonné sur l’Appia Antica, notre rue, y a une dizaine d’année de cela, et ils l’ont adopté.

Et ainsi Zoé, la labrador avait une compagnie.

Zoé et Nerone ont grandi avec Mialy. Ou étaient-ils des jouets pour Mialy ?

Il a été toujours cet ami qui s’en fiche que tu sois de très bonne humeur, de mauvaise humeur, déprimée, triste, contente ou fatiguée,

Il ne sait pas qu’il te salit les habits ou t’écrase les pieds avec ses grosses pattes,

Il ne sait pas que c’est dégueulasse ses baves quand il te lèche le visage,…

non, il est tout simplement et toujours content de te voir et il te le manifeste tous les jours, à toutes les heures.

Pas une seule fois il te fait la tête. Tu es toujours formidable pour lui, c’est toi qui le vois autrement chaque jour, selon ton humeur.

Et voilà qu’il est malade depuis un mois ou quelques. Et comme il ne saura jamais te dire où c’est qu’il a mal, comme il ne se plaint pas du tout mais avait tout juste sa queue à remuer pour te dire qu’il t’aime bien et toujours.

Et bien, le verdict aujourd’hui est trop dur à encaisser: comme tout être humain, il a fini son parcours terrestre.

Nous lui avons ouvert notre porte et il a laissé l’empreinte de ses pattes dans notre coeur.

Merci d’avoir existé, Nerone.

Un grand merci à ma copine, notre chère Zoky Beby, qui nous a confectionné ce beau bouquet, l’Apothéose de Roma III,  le summit des seraseriens, renforcés par les facebookers malgaches, qui s’est tenu à Rome du 11 au 16 août dernier.

Namana ireo, tena namana….

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LE CIEL DE ROME

Je l’ai enfin vu
Le sacré ciel bleu de Rome
Depuis tant d’années attendu
Que le moment opportun vienne

Au départ de Roissy
Jusqu’en Italie
Le soleil était au rendez-vous
Promettant un merveilleux séjour

Notre chère amie attendait
Toujours vive et souriante
Même sans place pour se garer
Elle était là accueillante

Puis les autres ami-es
Et les promenades
Ainsi que les sorties
Glaces et rigolades

Les repas faits maisons
Qu’ensemble nous préparions
Avaient un goût bien savoureux
Tout était bon, merveilleux

Le temps passait trop vite
Nous avions fait beaucoup de visites
Du Colisée au Vatican et le mur de Rome
Au forum Romain, le Panthéon, et l’arc de triomphe

Ainsi que les rues aux vieilles bâtisses
Parsemées de marchands et de restaurants
Jusqu’à la fontaine de Trevi envahi par les touristes
L’eau est si transparente que l’on y voit les pièces…

Une belle journée aussi, le piquenique au bord du lac
En toute simplicité dans la nature presque intacte
Repas, baignade, chants et danses
Les enfants et les grands étaient aux anges

Le soir venu, nous sommes allés chez des ami-es
Faire le barbecue tant attendu du midi
Car au bord du lac depuis peu, c’était interdit
Et c’était reparti pour chanter, danser, manger en toute amitié

Qu’il était beau ce coucher du soleil
A l’horizon, au dessus des collines
Le ciel était rouge vermeil
Parsemé de nuages éparses

Nous étions si bien ensemble
Sous cette voûte céleste
Le son de guitares et des chants
Montaient vers le firmament

Mais il a bien fallu se quitter
Se dire Adieu jusqu’à la prochaine
Chacun a repris le chemin
Menant vers son domaine

Et ce fut le grand retour
Gare et aéroport
La tête encore bien remplie
De toutes ces belles sorties

C’était vraiment bien mais trop court
Il y a encore pleins d’autres cites aux alentours
Que nous visiterons au prochain séjour
C’est promis, nous y reviendrons un jour

Tritriva ( Beby Rabodomiadana ), Août 2011 (publié le 7 sept sur facebook)

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Boboka aho ry Tanindrazako ka avela ianao ho eo !
fa izaho sy ny hazakazako, handositra fa efa leo;
Izato fahorianao sy ny fijalianao,
izay manjary fahoriako ary lamba fitafiako !

… Aiza ve k’izaho irery sisa no natao hijery
izao endrikao mivava sy ny hasoanao voarava ?
Fa ny maro dia efa tola : ao ny lasa babom-bola
Tao ny reraky ny tolona, ka nalazo famololona.
Tao ireo lasana sahady fa trotraky ny lazon’ady.
Tao ireo tsy nahasehaka, resin’horaka sy tehaka.
Nisy matin-kenamaso tamin-tsiron-tsaramaso.
Tao ireo lavo tsy tafarina, nivaro-boba irony marina.

Ka na tokana ny tenako, na voafetra ny harenako,
izao no hafatro aminao : “Maty aho vao maty ianao.”
Fara-faharatsiny aza (aza atao hoe hevi-jaza)
miara-maty eto isika, miara-rava sy mivika
fa tsy tohan’ny fisainako sy tsy zakan’ny fiainako
izany ianao ho “rava irery ” tsy mba nisy mpampahery !


RADO

Maman aurait eu 79 ans le 28 septembre prochain,  si cette maudite bête n’aurait pas eu le dessus  sur son combat et a gagné le 26 juillet 2003 en nous l’emportant.

Zo, mon frère, aurait eu 48 ans le 3 octobre prochain, si son chemin ne s’est pas arreté là le 21 juillet 2005.

Et quand ils s’embêtaient comme des gosses, Maman et Zo, elle lui disait toujours qu’elle ne veut pas de lui avec elle à Soamanandray car à lui revient le caveau paternel. “Tu iras chez ton père”, elle lui disait souvent. Et il repliquait toujours qu’il ne la lâcherait pas du tout, qu’il lui emboîterait les pas partout.

Et ainsi, ils se sont permis le luxe aussi de nous faire vivre deux même scénarios  pour leur départ – même maladie, même hôpital, même période – en l’espace de 2 ans.

Et ensemble, poussière mais heureux, dans le caveau familial à Soamanandray, la maman et son fils préféré et bien-aimé dorment dans la Paix éternelle.

Il faut compenser l’absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents…. Joseph Joubert

Hitako nitafitafy iny lelam-baravarany
Ka nandiso avy hatrany ireo zavatra nambarany,
Satria nilaza tamiko izy : « efa fefika ny zahatra,
Rava teny anivon-drano, tsy mba nisy iray namahatra ».

Efa fefika ny fo ka tsy re ny emponempony,
Nisamboaravoara mafy dia… nangina ny fitempony.
Ka ny aina nihararetra, ny fitia namboloina,
Samy foana avokoa, tsisy ako iray hanoina.

Ô, nilaza tamiko izy fa namita sy namarana
Ary efa nanadino ka nanapaka tangarana.
Iny nofiny aza, hono, nofefeny tsy ho ahy,
Notsipahiny avokoa ny fatoran’ny fanahy.

Kanjo, raha nandalo aho, hitako ny arangarany
Fa nisokatra tsy nahy iny lelam-baravarany.
Rava teo ny finoako ireo zavatra nambarany:
Ny kapoakan’ny fitia tsy mbola tapitra nararany.

Clarisse Andriamampandry RATSIFANDRIHAMANANA