Raha mbola misy blaogy azonao atoraka hamoahana feeling…nahoana no tsy izany no handanianao ny alin'ny ririnina !
Mar
29
ikalamako (2011) | Discussion (0)

Acrostiche : Poème fondé sur une figure de style consistant en ce que les initiales de chaques vers, lues verticalement de haut en bas, composent un mot ou une expression se rapportant au sujet du poème.

Et ainsi, à mon grand étonnement, en lisant ce poème j’ai découvert le nom de ma grand-mère, fervente patriote, compagne de lutte et de prison de  Jacques Rabemananjara, et à qui il a dédiée  ainsi une de ses œuvres  :

A Esther Ravoahangy, à la patriote inébranlable, à l’Amie très chère et Unique, à celle dont le sang est le frère intime de mon sang. Avec toute ma tendresse….Paris le 15 octobre 1956.

 

Espoir ! Ô noble élan du coeur vers la félicité !
Sur quelle plage d’or irons-nous jeter l’ancre au terme de l’Epreuve ?
Tout encore éblouis des visions du large et des remous du firmament,
hisserons-nous la grande voile au mitan du bonheur ? Les âmes délivrées
entonneront avec orgueil l’hymne de l’aventure et des claires ivresses.
Rêve ou simple souhait ! J’ignore mais déjà brille l’étoile du matin.

Rameur habile du destin, je réglerai la marche épique de mon boutre
au gré des houles soudain célébreront la gloire incomparable de la baie.
Venus de quelles profondeurs les souffles brûlants du Tropique
ordonneront leur rythme aux jeux lyriques des élus !
Amazone de la ferveur, toi, tu m’entraineras dans un abîme de vertige.
Hâtez-vous ! Hâtez-vous de sonner, heures divines des délices !
appels des sens et cris de l’âme en quête du délire ultime de l’étreinte !
Naufrage, O volupté, dans les eaux rouges de la passe où la tempête éclate en nébuleuses !
Gémiront tour à tour, sous la charge de l’ouragan la coque de la nef et l’aviron d’acier :
y puissé-je à loisir, suavement, amie, éffeuiller sur ton sein les lentes fleurs de l’Orchidée !

Je sais que nul présent n’en revêt l’excellence aux yeux de l’héroïne.
Aucune perle, aucun bijoux : la sœur jumelle des sylphides
choisira l’humble offrande où chante la vertu magique des buissons.
Quand donc, O golfe d’ombre, à l’abri du retour offensif des moussons,
Unirai-je en mes mains le double promontoire qui proclame ta grâce !
Enroulés dans les plis royaux de ma bannière, ensemble nous verrons
s‘étendre au sol, dieux apaisés, les princes turbulents des fols désirs incontenus…

Jacques RABEMANANJARA
Maison de Force de Nosy Lava
12 mars 1950

In-“Antidote”

 





Mar
21
ikalamako (2011) | Discussion (0)

21 martsa : miandoha ny lohataona. Kanefa andro iraisam-pirenena ho an’ny tononkalo  ihany koa anio. Tsy aritro ny tsy hizara ity tononkalon’i Jaha ity eto.

__________________

Misy ora toa izao


Raha baliaka ilay masoandro,
Ary ny andro lohataona.
Nefa tsy hitanao imolotro,
Ilay fitsikiko isan’andro.

Raha ilay raozy mena tiako,
Manosaka ny hatsarany.
Nefa jery vasobasoka,
Tinazanao imasoko eo.

Dia hiangaviako ianao
Ho tony,
Tsy hanova kely akory,
Ny fihetsika mahazatra anao.

Tiana,
Misy ora toy izao,
Tsy misy inona tsy akory,

Tsy miankina amin’ny izaho sy ianao.
Misy tranga tsy haiko antony,
Ampagoron’ny andro lasako?
Avelon’ireo tsy levona,
Ambiroan’ny kinasako ?

Tsy voatery,
Hisy hidirantsika ho’aho,
Raha serena ilay fanahy.
Fa ny mira hatramin’izao,
Dia ilay fitiavanao sy ny ahy.

Tiako ianao tahak’izao,
Ny amintsika ampy ho ahy,
Aleo handeha amin’izao,
F’aza manana ahiahy …

Minitra iray, indray maraina,
Hiverina io tsikiko io …
Izaho sy ianao, miray aina,
Zay no tena tadidio …

ARISON  JAHA




Mar
04
ikalamako (2011) | Discussion (0)

Gira, il mondo gira nello spazio senza fine;
Con gli amori appena nati, con gli amori già finiti,
Con la gioia e col dolore della gente come me…

Un mondo, soltanto adesso io ti guardo,
Nel tuo silenzio io mi perdo e sono niente accanto a te…

Il mondo, non si è fermato mai un momento,
La notte insegue sempre il giorno e il giorno verrà…

Stanotte, amore, non ho più pensato a te.

[yframe url=’http://www.youtube.com/watch?v=5aLP2r1XNAg’]

(la vidéo avait été prise quelques  jours avant Noël 2009 en me promenant sur la belle via del Corso…)



Mar
03
ikalamako (2011) | Discussion (0)
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.

– Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
– Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner… quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
Change le Monde.”
C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
– C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:
Change les Autres.
– C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.

Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
– Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi même.
Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
Change-toi toi-même.
Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
– C’est bien, dit le Sage.
– Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ?
J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. – C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
Accepte-toi toi-même.
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens.
– Quand on combat, on devient aveugle se dit-il.
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi même, totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.

À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
Accepte les Autres.”
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
– Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
– J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
Accepte le Monde.
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection.
C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
– C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi même, avec les autres et avec le Monde.

Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
– Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.

Charles Brulhart
Janvier 2004


Feb
27
ikalamako (2011) | Discussion (0)

[yframe url=’http://www.youtube.com/watch?v=4xGKFp68l0I&feature=pl’]

Anche quando ci buttiamo via
per rabbia o per vigliaccheria
per un amore inconsolabile
anche quando in casa il posto è più invivibile
e piangi e non lo sai che cosa vuoi
credi c’è una forza in noi amore mio
più forte dello scintillio
di questo mondo pazzo e inutile
è più forte di una morte incomprensibile
e di questa nostalgia che non ci lascia mai.

Quando toccherai il fondo con le dita
a un tratto sentirai la forza della vita
che ti trascinerà con se
amore non lo sai
vedrai una via d’uscita c’è.

Anche quando mangi per dolore
e nel silenzio senti il cuore
come un rumore insopportabile
e non vuoi più alzarti
e il mondo è irraggiungibile
e anche quando la speranza
oramai non basterà.

C’è una volontà che questa morte sfida
è la nostra dignità la forza della vita
che non si chiede mai cos’è l’eternità
anche se c’è chi la offende
o chi le vende l’aldilà.

Quando sentirai che afferra le tue dita
la riconoscerai la forza della vita
che ti trascinerà con se
non lasciarti andare mai
non lasciarmi senza te.

Anche dentro alle prigioni
della nostra ipocrisia
anche in fondo agli ospedali
della nuova malattia
c’è una forza che ti guarda
e che riconoscerai
è la forza più testarda che c’è in noi
che sogna e non si arrende mai.

E’ la volontà
più fragile e infinita
la nostra dignità
la forza della vita.
Amore mio è la forza della vita
che non si chiede mai
cos’è l’eternità
ma che lotta tutti i giorni insieme a noi
finché non finirà

Quando sentirai
che afferra le tue dita
la riconoscerai
la forza della vita.
La forza è dentro di noi
amore mio prima o poi la sentirai
la forza della vita
che ti trascinerà con se
che sussurra intenerita:
“guarda ancora quanta vita c’è!”

Paolo Vallesi